Être là pour les autres.
C’est avec cette motivation en tête que bon nombre de professionnels de santé ont entamé leur carrière. Mais après quelques années de travail parfois pénibles, beaucoup déchantent : manque de reconnaissance et de moyens, salaires figés, horaires incompatibles avec une vie de famille, surpopulation hospitalière…
Ils sont aides-soignants, infirmières, brancardiers, après avoir été applaudis pendant l’épisode du COVID ils multiplient aujourd’hui les démissions et cherchent à se reconvertir tout en gardant un contact humain et du sens dans leur travail.
Des conditions difficiles et une vague de départs
Moins reconnus que les médecins, ces femmes et ces hommes de l’ombre jouent pourtant un rôle essentiel dans notre système de santé. Ils s’assurent que notre confort est optimal, nous rassurent, veillent à ce que les conditions d’hygiène soient respectées. Mais ces vocations admirables riment souvent avec des conditions de travail très compliquées, du travail de nuit et le weekend, la pression des patients et de leur hiérarchie sans compter la fatigue physique qui s’accumule au fil des années.
Résultat : d’après le syndicat national des professionnels infirmiers, 30% des nouveaux diplômés abandonnent la profession dans les 5 ans, et le nombre de postes d’infirmier vacants qui était d’environ 10 000 (sur environ 700 000) à l’automne 2019 est aujourd’hui évalué à 60 000 soit 6 fois plus.
Quelle reconversion pour les soignants ?
Changer de métier est souvent un bouleversement personnel important et beaucoup de soignants souhaitent s’éloigner du monde hospitalier ou le travail se déshumanise fortement, tout en restant dans le secteur médical. C’est pourquoi beaucoup d’entre eux s’orientent vers le libéral. En effet, être à son à son propre compte apporte beaucoup d’avantages notamment la flexibilité des horaires ,le choix de ses patients et du type de d’intervention en fonction de ses appétences et de ses compétences. Cela présente pour autant aussi certains inconvénients auxquels les soignants ne sont pas forcément préparés.
Une infirmière libérale devra par exemple prospecter ses nouveaux clients, gérer son administratif et son budget alors que son salaire pourra être fortement fluctuant au fil des mois.
Le handicap, une niche encore peu exploitée
Le handicap est de plus en plus reconnu en France et c’est une très bonne chose. En effet l’état accompagne les familles ayant un proche en situation de handicap via des aides diverses qui s’accompagnent souvent d’une réduction de TVA importante. Mais les familles se retrouvent souvent sans solution compte tenu du manque de spécialistes à leur disposition. Il existe de nombreux de nombreux métiers dans le secteur du handicap qui visent à accompagner, rendre autonome et faire progresser les personnes en situation de handicap.
Quelques exemples de métiers dans le monde du handicap :
Psychomotricien
Le psychomotricien exerce auprès de différents publics : personnes autistes, polyhandicapées, ou présentant des troubles de l’apprentissage par exemple. Il participe par la mise en place de jeux d’équilibre, de coordination, d’expression corporelle ou encore de concentration visant à augmenter l’autonomie de ses patients et la maîtrise de leur corps.
Accompagnant éducatif et social (AES)
L’accompagnant éducatif et social a pour objectif de favoriser au quotidien le bien-être et l’autonomie en proposant des activités de loisir et de socialisation, il aide par ailleurs les patients dans les gestes de la vie quotidienne. Il exerce donc soit à domicile, soit en structure collective.
Accompagnant des élèves en situation de handicap (AESH)
Ce professionnel travaille en lien étroit avec les enseignants afin d’accompagner les élèves en situation de handicap ou présentant des troubles du comportement, au sein de classes spécialisées ou ordinaires. L’’AESH est donc affecté(e) dans une école, un collège ou un lycée.
Éducateur spécialisé
L’éducateur spécialisé met en place des activités pour favoriser l’insertion et l’autonomie de ces personnes.
Ergothérapeute
Son objectif : aider les publics dont il a la charge, par le jeu, les activités manuelles et le travail de gestes clés, à retrouver leur autonomie. L’ergothérapeute intervient aussi pour conseiller les patients dans l’aménagement de leurs lieux de vie.
Rejoindre Cap Family, une aventure à taille humaine !
Cap Family accompagne depuis 7 ans les familles avec en leur sein une personne porteuse de handicap. Cap Familly apporte à ses intervenants des missions dédiées qui leur correspondent.
Rejoindre Cap Family c’est avoir les avantages du travail en indépendant, en se concentrant sur ses missions humaines. En effet Cap Family s’occupe de trouver les familles, du contrat, des déclarations URSSAF, de payer en début de mois l’intervenant, et gère la relation avec la famille au quotidien.
L’intervenant peut totalement se concentrer sur les personnes qu’il aide, en 1 pour 1, et sur la construction du projet pédagogique pour accompagner, faire progresser et rendre autonome.
